Véritable phénomène de l’attaque bordelaise, Malcom a fait le pari de plus en plus rare de continuer avec les Girondins cette saison, malgré des sollicitations copieuses venues de l’étranger. Le Brésilien a même prolongé son contrat, tandis que le club aquitain a réussi à reprendre tout ou une partie des droits du joueur, qu’il ne possédait qu’à 50 % jusqu’alors. Autant dire que le club au scapulaire est en position de force dans ce dossier, alors qu’un départ semble tout de même difficilement évitable lors de l’été 2018, étant donné l’appétit des clubs européens pour Malcom. Mais dans une intervention sur SFR Sport, le président bordelais a tout de même tenu à apporter de sérieuses précisions, notamment sur l’existence d’une clause libératoire à hauteur de 60 ME.
« Il a, évidemment, réfléchi aux offres qu'il avait reçues ; mais pas très longtemps et sans que ça se ressente dans son attitude, dans sa bonne humeur, et dans sa manière de jouer. Tout cela fait qu'on est heureux d'avoir un bon joueur mais aussi un garçon à la mentalité exemplaire. Donc on continue avec lui, et tant mieux. Une clause libératoire ? Il n'y en a absolument pas dans son contrat. Je ne sais pas d'où vient le chiffre que vous donnez, mais ce n'est qu'une rumeur. Il n'y a absolument aucune clause libératoire dans le contrat de Malcom. Si un club se présente et fait une offre, on discutera, mais ce sera sans aucune contrainte pour nous. Un bon de sortie ? Non plus ; dans la mesure où il n'y a rien de contractuel... Maintenant, on vient de terminer un mercato agité, compliqué, et on va profiter du foot, de ce joueur, avant de voir l'année prochaine. Malcom est en pleine progression, il est en train d'exploser, et on a déjà pu voir cet été qu'il était très exposé, donc après... On verra. Mais rien d'automatique n'est convenu avec lui ou avec ses agents », a prévenu Stéphane Martin, qui sait bien que le temps joue en faveur de son club, puisque chaque action d’éclat de Malcom fait grimper sa cote. Une manière de dire que les Girondins ne sont pas pressés de voir l’ancien du Corinthians quitter l’Aquitaine.