C’est la Bérézina à Bordeaux où les finances sont dans le rouge, le propriétaire du club a jeté l’éponge et les résultats sont également en chute libre.
Si sportivement, les joueurs doivent déjà aller chercher le maintien qui se dessine difficilement, les regards se tournent vers la possible reprise du club. Le président Frédéric Longuépée a rencontré les salariés du club ce mercredi pour leur exposer la situation, et essayer de les rassurer sur la continuité des activités à l’avenir même si bien évidemment, c’est en réalité le flou le plus total. A la recherche de repreneurs, le club aquitain étudie toutes les possibilités alors que l’annonce du retrait de King Street a déjà eu une conséquence de taille. En effet, l’accord trouvé pour l’arrivée de Winamax comme sponsor maillot principal pour les trois prochaines saisons est tombé à l’eau avec l’annonce du désistement des investisseurs américains.
Les dirigeants avaient pourtant trouvé un deal sur trois ans, permettant de récupérer 1,3 ME par saison, mais selon le journaliste de L’Equipe Emery Taisne, tout a été stoppé avec l’annonce signée des Américains. Il en va de même pour un autre sponsor majoritaire, Bistro Régent, qui devait également prendre place sur le maillot des Girondins pour les mois à venir. Une preuve qu’il va falloir trouver quelqu’un capable de rassurer les investisseurs, sponsors, salariés mais aussi les joueurs qu’un projet solide existe encore à Bordeaux pour l’avenir. Reste à savoir si les propositions de rachat peuvent se concrétiser, alors que les rumeurs évoquent un intérêt ou des discussions en provenance d'Arabie Saoudite. Car en attendant, même si ce n’est pas encore le feu d’ici au mois de juillet et au passage de la DNCG, chaque jour qui passe fragilise l’édifice bordelais, pour le moment concentré sur les performances sportives de son équipe et la course au maintien.