Relancés après leur victoire contre l’AS Saint-Etienne (3-0), les Girondins de Bordeaux sont retombés dans leurs travers à Dijon (3-2) la semaine dernière.
Pour Jocelyn Gourvennec, la situation est inacceptable. L’entraîneur des Marine et Blanc ne supporte plus de voir ses hommes alterner le bon et le moins bon. D’autant que le technicien connaît la raison de cette irrégularité : la jeunesse, ou plutôt le manque de maturité de son groupe qui souffre de ce défaut depuis la saison dernière.
« Du caractère, on est capable d'en avoir, et on l'a montré. Mais on est incapables de répéter ça, a regretté le coach des Girondins. Je crois qu'on touche là un certain manque de maturité, de jeunesse, et c'était déjà le discours que j'avais il y a un an, sur la première partie de saison. Manifestement, même avec un an de plus comme expérience, les plus jeunes joueurs ont du mal à se remobiliser trois jours ou une semaine après une bonne prestation, et ça c'est un axe de progrès. Et c'est dur car on est lent dans notre évolution sur ce point. »
Le capitaine montre l’exemple
« Mais c'est surtout une exigence et un esprit de compétition qu'il faut cultiver. Généralement, les joueurs expérimentés le savent et le cultivent, a ajouté Gourvennec, avant de citer l’exemple à suivre. Aujourd'hui, le seul joueur constant au haut niveau c'est Jérémy Toulalan, mais il a une expérience du très, très haut niveau, il est constant, fiable, et quelle que soit la tenue de l'équipe, le contexte, joue à un bon niveau à chaque match. Et ça, ça doit être une garantie pour l'équipe, où tout le monde autour doit hausser le niveau, et notamment les plus jeunes, en termes d'exigence personnelle. » Visiblement, Gourvennec ne serait pas contre les arrivées d'autres « Toulalan » cet hiver...