Alors que l’exercice 2020-2021 n’est pas du tout bon sur le terrain, la saison est en train de virer au cauchemar pour les Girondins de Bordeaux en coulisses…
La crise est très profonde à Bordeaux ! Pas vraiment parce que l’équipe de Jean-Louis Gasset est seizième, avec cinq points d’avance sur la zone rouge, à cinq journées de la fin du championnat. Mais plus parce que King Street, propriétaire du club au scapulaire, a décidé de lâcher l’affaire. Ce jeudi, dans un communiqué, l’actionnaire américain « a fait savoir qu'il ne souhaite plus soutenir le club et financer ses besoins actuels et futurs ». Après avoir investi plus de 40 millions d’euros dans le FCGB depuis son arrivée en 2018, King Street laisse donc le club en pâture, sachant que le club vient d’être placé sous la protection du Tribunal de Commerce de Bordeaux…
« Faire plus mal, ce n'est pas possible… »
Une crise profonde qui inquiète les amoureux de Bordeaux. Alain Giresse le premier. « Le club est trahi par des gens totalement incompétents dans le domaine du football, qui ne sont pas venus là pour faire du sport, mais du business. Faire plus mal, ce n'est pas possible... Ils ont fait des conneries monstrueuses ! », a balancé la légende du club sur RMC. Même son de cloche chez Elie Baup. « C'est une vraie cata ! Cela sent mauvais pour ce club, qui a une vraie histoire, qui est une place forte dans le paysage du football français. C'est la mode de vendre à des fonds d'investissement, mais on ne sait jamais à qui on vend. Quand on aime les Girondins, c'est un moment très dur à accepter. On parle d'exister encore, c'est encore plus grave que prévu... Si je serais prêt à aider ? Bien sûr. On n'a pas fait appel à moi jusque-là », a expliqué l’ancien coach bordelais.
« Tout faire pour sauver la situation »
Désormais, et histoire d’éviter la faillite, le FCGB devra être racheté par des investisseurs. Mais qui ? Le Maire de la ville donnera son maximum. « Je n’accepterais pas une faillite, il faut tout faire pour sauver la situation. Déjà la descente en N3 ou N2 n'est pas automatique. Ce qui nous menace, compte tenu de la situation sportive, c'est surtout la descente en Ligue 2 », a lancé Pierre Hurmic, qui n’était même pas au courant du désengagement de King Street. Preuve que Frédéric Longuépée ne tient pas son rôle, et c’est donc pour cette raison que les Ultramarines ont réclamé le départ du président, dans un premier temps. Ensuite, viendra l’heure de la cession du club. Mais en attendant, les Girondins vont passer un sale moment…