En quittant le Stade Rennais en fin de contrat l’été dernier, Benoît Costil pensait franchir un cap chez les Girondins de Bordeaux.
Le gardien français se voyait déjà disputer l’Europa League sous les ordres de Jocelyn Gourvennec. Et ainsi bénéficier d’une meilleure exposition pour l’équipe de France. Mais rien ne s’est passé comme prévu. En plus de l’élimination en tour préliminaire de la C3, l’ancien Caennais, comme son équipe, a réalisé une première partie de saison décevante. Il s’est même retrouvé sur le banc pour terminer l’année 2017 avant de voir Gourvennec être licencié le 18 janvier. Avec tout ça, Costil a pensé à partir au mercato hivernal.
« Tout ce qui s'est passé en janvier et même avant, ce n'était pas du tout dans les plans : on n'est pas au mieux en championnat, je ne joue pas les trois derniers matchs et le coach n'est plus là. Je suis obligé de me poser la question au sens où ça ne se passe pas comme j'espérais. Sortir de l'équipe, ça ne m'était jamais arrivé. C'est une réaction normale », a raconté le portier de 30 ans au journal L’Equipe.
« Je ne suis pas un lâche »
« Au début, je me suis dit "merde, ça ne va pas pouvoir durer comme ça..." Ça a duré trois, quatre jours et puis les vacances à Caen, en famille, m'ont fait du bien, a confié le Bordelais. Je me suis posé les bonnes questions. Je me suis demandé comment faire pour arranger les choses. J'ai signé quatre ans, ce n'est pas pour fuir au moment où ça devient difficile. Je ne suis pas un lâche. » Depuis la reprise, Costil a nettement amélioré son rendement, à l’image des Girondins encore une fois.