Présenté à la presse jeudi du côté de Bordeaux, Ricardo s'est confié sur son retour aux Girondins ainsi que sur les objectifs de son nouveau club.
Depuis quelques heures, Ricardo est donc le nouveau manager général du FCGB. Arrivé pour prendre la suite de Gustavo Poyet, démis de ses fonctions d'entraîneur au cours de l'été, l'homme de 53 ans débarque en Gironde dans un contexte spécial et compliqué, vu que M6 est en train de vendre le club au scapulaire à GACP, un fonds d'investissement américain. Pas de quoi inquiéter l'ancien directeur sportif de Santos, qui revient à Bordeaux, suite à son premier passage entre 2005 et 2007, avec un certain optimisme.
« Quatre journées de Championnat, ce n'est pas beaucoup. J'ai vu quelques matchs. Ce n'est jamais facile, mais on va bien finir. En début de saison, on a beaucoup pensé à la Coupe d'Europe. Il n'y a qu'une victoire en quatre rencontres, mais c'est une bonne équipe, qui va réussir assez vite. Le discours pour les joueurs ? Je leur dirai qu'ils sont très bien en Coupe d'Europe, mais pas à leur place en Championnat. C'est presque un rêve qui devient réalité. C'est plus facile d'être invité par des gens qui me connaissaient avant mon AVC de 2011. En 2013, j'avais du mal à parler. Vous connaissez mon histoire et venir ici est presque un rêve qui devient réalité. Je suis très content et très heureux d'être là, sincèrement. Je suis ému, car je connais la maison, j'ai vécu des moments très importants ici. Je ne pouvais pas refuser cette sollicitation », a avoué, en conférence de presse, Ricardo, qui n'a pas accepté ce nouveau challenge bordelais pour faire de la figuration, mais plutôt pour amener le FCGB au plus haut possible en Ligue 1 et en Europa League. Un discours en adéquation avec le nouveau projet, même si les supporters auraient sûrement préféré Thierry Henry sur leur banc de touche...