Bordeaux a finalement trouvé son entraineur ce mercredi. Enfin, l’entraineur reste officiellement toujours le même, puisque ce statut reviendra à Eric Bédouet, ancien adjoint de Gustavo Poyet, coach intérimaire après le limogeage de l’Uruguayen, et désormais seul titulaire du diplôme nécessaire pour entrainer avec l’arrivée de Ricardo. Ce dernier a d’ailleurs été nommé manager général, pour avoir le droit de diriger l’équipe depuis le banc de touche, bien qu’il n’ait pas les diplômes reconnus en France pour entrainer. Un tour de passe-passe administratif digne du « Brazil » de Terry Gilliam, et qui symbolise bien les petits arrangements pour éviter les amendes prévues dans le règlement.
« Il faut se servir de ce exemple-là, du cas Ricardo, pour mettre le débat sur la table, comme on le fait là. Mais moi je trouve que c’est... absurde tout ça ! On a l’impression d’un grand cirque administratif, d’une énorme bureaucratie où il faut aller prendre un papier pour en avoir un autre mais où ce n’est ouvert que de telle heure à telle heure. C’est juste ubuesque. Mais bon, c’est une situation hypocrite car Bedouet signera les feuilles de matches pendant que Ricardo sera manager général, et voilà. Donc ils ne prendront pas d'amende les Girondins. On l'a tous compris... », a pesté Nabil Djellit, le consultant de la Chaine L’Equipe déplorant que Bédouet, qui souhaite rester adjoint, soit désormais considéré comme l’entraineur principal des Girondins pour le reste de la saison.