Ce mardi, les Girondins de Bordeaux ont annoncé le départ de Cédric Carrasso en fin de contrat cet été. Plus que la décision, le timing du communiqué a surpris.
En effet, le club aquitain n’a pas laissé l’opportunité à son gardien de saluer le public lors du dernier match à domicile dimanche. « On a fait ce choix parce que c’était Marseille, qu’il y avait une 5e place à aller chercher, une invincibilité à conserver, a expliqué l'entraîneur Jocelyn Gourvennec. C’était un match avec une charge émotionnelle, avec un enjeu pour le club, et on ne voulait pas rajouter de l’émotion sur ce match-là. »
Insuffisant pour convaincre les Ultramarines. « C’est un comportement scandaleux, et ça n’est pas digne d’un grand club, a dénoncé le porte-parole du groupe Florian Brunet sur le site de 20 Minutes. Et le communiqué qu’ils ont fait, c’est une véritable insulte. On ne va pas en rester là, on voudrait comprendre le pourquoi du comment. On lui cache des choses sous prétexte qu’il faut qu’il soit bien dans sa tête ? Ça n’a aucun sens. » Du coup, les ultras ont réclamé un rendez-vous avec le président de l’actionnaire majoritaire M6.
Carrasso en numéro 2 ?
« On a demandé à voir Nicolas de Tavernost avec insistance. On est prêts à se déplacer à Paris… On ne peut pas croire que lui, un homme humain et droit, ait cautionné de tels agissements, s'est étonné le membre de l’association. On joue soixante matchs l’année prochaine, on n’a aucune garantie que Costil sera performant tout de suite. Et on fait quoi s’il se pète ? Tous les grands clubs ont deux grands gardiens, pourquoi pas nous ? » Le problème, c’est que Bordeaux a deux autres jeunes gardiens : Jérôme Prior et Paul Bernardoni.