A l’arrivée de Ricardo en septembre dernier, Bordeaux n’avait pas communiqué la durée de son contrat.
En réalité, le manager général et son adjoint Patrick Colleter se sont seulement engagés jusqu’à la fin de la saison. Mais pourquoi un bail aussi court ? Alors que le Brésilien prenait un risque en payant lui-même sa clause libératoire à Santos. « GACP ne voulait pas non plus trop s'engager, a expliqué un proche du dossier à L’Equipe. Ils voulaient garder la main sur d'éventuels choix futurs. » Autant dire que l’avenir de Ricardo est incertain avec les nouveaux patrons américains.
En plus des résultats mitigés cette saison, sa situation peut également inciter ses supérieurs à ne pas le conserver. Pour rappel, le technicien ne possède plus le diplôme nécessaire, d’où l’utilisation du préparateur physique Eric Bedouet en tant qu’entraîneur officiel. L’ancien défenseur a donc l’interdiction de se lever de son banc pendant les matchs et de participer aux conférences de presse. Des conditions qui, selon le quotidien sportif, sont susceptibles de le pousser vers la sortie.
GACP botte en touche
Mais pour le moment, GACP préfère éviter le sujet. « Nous avons une très bonne relation avec lui, a indiqué un dirigeant. Nous avons acheté le club il y a deux mois et il y a d'autres priorités actuellement. Nous discuterons dans les prochains mois avec tous les joueurs et membres du staff dont le contrat expire en juin. » Rien de très rassurant pour Ricardo, aux commandes de l’actuel 11e de Ligue 1.