A la dérive en championnat, Bordeaux ne va pas mieux en Coupe d’Europe. Si pendant l’été, les Girondins ont eu le mérite de passer les deux tours préliminaires, ils se retrouvent avec la 19e place en Ligue 1, et la dernière place de leur groupe d’Europa League après leur défaite initiale à Prague, face au Slavia ce jeudi. Un match où le club aquitain n’a jamais mis les ingrédients pour prendre le dessus. Mais la formation au scapulaire en a-t-elle les moyens ? Pas pour Pierre Ménès, qui ne comprend pas où va le club bordelais, et avoue totalement approuver Thierry Henry de ne pas avoir fait le grand saut à la fin du mois d’août, quand il discutait pour prendre la succession de Gustavo Poyet.
« Une soirée qui s’est terminée par un match lamentable de la part de Girondins qui auraient, sans Costil, subi une défaite beaucoup plus lourde. Il n’y a rien dans cette équipe bordelaise. RIEN. La défense est faible, le milieu fatigué et l’attaque, inexistante. Quand je pense que certains ont critiqué Henry parce qu’il a refusé le poste… Mais il faut juste être fou ou avoir besoin d’argent pour oser entraîner cette équipe qui, je le répète, est vraiment faible. Et je suis désolé, ce ne sont pas les projets de dépenses des Américains qui m’incitent à l’optimisme pour les saisons à venir… », a souligné le consultant de Canal+, inquiet pour la suite. Quant à Thierry Henry, pas grand monde ne l’a critiqué pour son refus d’entrainer les Girondins, notamment en raison du flou autour de la reprise du club.