Ce jeudi, la commission de discipline a annoncé la suspension de Malcom pour deux matchs, dont un avec sursis, pour sa simulation contre Lyon qui lui avait permis d’obtenir un pénalty. De quoi mettre en furie le président de Bordeaux, qui ne comprend clairement pas cette décision. Pour Stéphane Martin, le précédent Mariano, qui a été effleuré par le Toulousain Alban Lafont avant de s’écrouler plusieurs mètres plus loin et n’a pas été sanctionné par la suite, aurait du être de mise pour le Brésilien. Et cette justice à deux vitesse ne passe clairement pas pour le club aquitain, qui a décidé de faire appel.
« Je suis très surpris. Pour moi, nous sommes exactement dans le même cas de figure que celui de Mariano à savoir un contact léger à grande vitesse qui peut déséquilibrer l’attaquant. La commission a clairement montré qu’elle laissait le bénéfice du doute dans le cas de Mariano. J’aimerais que la commission accepte de publier les rapports complémentaires demandés aux arbitres ainsi que ses conclusions sur ces deux affaires a priori similaires. Le problème est que l’appel n’est pas suspensif. Le match de suspension est donc de facto automatique. Il est donc d’autant plus important que la commission ne laisse planer aucun doute quant à l’éventuel caractère arbitraire ou subjectif de ses décisions. Je suis donc certain qu’elle saura nous expliquer clairement et factuellement pourquoi ces deux cas sont aussi différents », a livré le président bordelais, qui ne voit aucune différence entre les cas Mariano et Malcom. Ce n’est visiblement pas l’avis des instances.