Très actif pendant le mercato estival, Bordeaux a profité d’un effort financier de la part de son actionnaire majoritaire M6.
Sans compter les offres refusées pour Malcom, les Girondins ont obtenu les signatures de Sabaly, Jovanovic, Costil, Lerager, A. Mendy, Otavio, Cafu et De Préville. Après de telles opérations, le président de la chaîne Nicolas De Tavernost, toujours ouvert à un nouveau partenariat, mais pas à la vente du club, a de quoi bomber le torse face à d’autres investisseurs en Ligue 1 comme Frank McCourt, qui avait d’ailleurs sondé Bordeaux avant de racheter l’Olympique de Marseille.
« Notre position est claire et simple : si quelqu'un arrive pour nous aider à "upgrader" le club - c'est à dire à jouer les premières places - on s'associera avec lui, car pour un partenariat on est ouvert, a précisé le patron de M6 sur RMC. Nous, on finance des déficits depuis des années, on veut pérenniser le club, avec des comptes à l'équilibre ; mais on est à l'écoute, on est ambitieux. Dans les conditions dont je vous parle, on restera actionnaire. »
McCourt et Lopez ont tenté le coup
« Des contacts avec McCourt et avec Lopez ? Oui, mais des contacts très partiels et qu'on n'a pas souhaité poursuivre, a-t-il révélé. Pourquoi aller chercher ailleurs ce qu'on fait déjà ? Aujourd'hui, en tant qu'industriel, on fait autant voire plus d'efforts que certains ailleurs. La preuve, on va chercher De Préville à Lille... Je peux aussi vous dire que des Chinois se sont manifestés, mais on a considéré qu'ils ne donneraient pas assez de moyens financiers pour nous aider à développer le club. Et je pense que nous avons eu raison. »
M6 ne compte pas lâcher le club
« Aujourd'hui, nous ne voulons pas partir, et Bordeaux ne doit avoir aucun complexe par rapport à Lyon ou Lille, et être placé dans les poursuivants derrière Paris et Monaco. Après, je ne juge pas les repreneurs des autres clubs : l'histoire le fera. Mais nous, on est là depuis 18 ans, on est plutôt réguliers, avec de très belles réussites, et aussi des échecs. On investit dans les structures, la formation, le stade ; on n'est pas des farceurs, on n'a pas à rougir de notre bilan. Surtout quand on voit que certains ne restent pas longtemps. Nous, au moins, on est là sur la durée », a souligné NDT, qui n’est pas près de lâcher le FCGB.