Attendu au tournant avant son passage devant la DNCG, Bordeaux devra vite combler un déficit conséquent. Le président et propriétaire Gérard Lopez espère limiter les dégâts et sauver le club d’une relégation administrative, notamment en mettant la main à la poche.
Lanterne rouge de Ligue 1, Bordeaux ne verra pas l’élite la saison prochaine. Et pourtant, le pire est peut-être à venir. Le prochain passage devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) pourrait aboutir à une véritable catastrophe pour le club aquitain, dont le statut au niveau professionnel est plus que jamais menacé. Pour éviter une nouvelle rétrogradation, cette fois administrative, Gérard Lopez devra présenter des comptes à l’équilibre et donc renflouer des caisses plombées par un gros déficit.
🔴⚽️Les discussions se poursuivent entre Gérard Lopez et ses créanciers, les fonds d’investissement américains Fortress et King Street, mais il n'y a toujours pas d’accord à ce stade sur le plan d’affaires Ligue 2. 1/6 #Bordeaux #Girondins #FCGB
— Clement Carpentier (@clementcarpet) June 1, 2022
Mais comment le propriétaire et président des Girondins compte-t-il y parvenir ? Selon le journaliste de 20 Minutes Clément Carpentier, l’homme d’affaires s’est d’abord adressé à Fortress et King Street afin de réduire la dette du club. Gérard Lopez aimerait que ses créanciers abandonnent une partie (45 à 50%) de la dette (50 M€) pour mieux convaincre le gendarme financier du football français. Il n’existerait aucun accord à l’heure actuelle, mais les pourcentages négociés sur les reventes de Jules Koundé et Aurélien Tchouaméni devraient aider.
20 M€ à récupérer au mercato
Ces probables recettes contribueront également au budget espéré à 40 millions d’euros pour la saison prochaine en Ligue 2. Du moins, à supposer que Bordeaux parvienne à vendre pour 20 millions d’euros sur le marché des transferts. Des attaquants comme Ui-Jo Hwang, Alberth Elis ou encore Sékou Mara, que le club souhaite conserver, possèdent une cote susceptible d’aider la direction. En tout cas, ce scénario idéal n’évitera pas à Gérard Lopez de passer à la caisse, lui qui pourrait débourser 15 millions d’euros de sa poche. Un sacrifice énorme pour l’Hispano-Luxembourgeois.