Malgré la fusion des projets de Gérard Lopez et de Pascal Rigo pour racheter les Girondins de Bordeaux, les deux candidats n’ont pas réussi à convaincre le club aquitain. Le redressement judiciaire est donc évoqué.
La situation ne s’arrange pas à Bordeaux. Au contraire ! Parmi les candidats au rachat, Gérard Lopez et Pascal Rigo ont annoncé la fusion de leurs projets respectifs pour se donner toutes les chances de rassurer la direction. Une réunion entre les différentes parties a eu lieu ce vendredi. Mais à en croire le communiqué publié par le club aquitain, ses interlocuteurs n’ont pas présenté les garanties nécessaires. D’où la menace d’un redressement judiciaire.
« A l'issue des différents échanges de ce jour avec les candidats ayant annoncé fusionner leur projet, aucun élément nouveau susceptible de rassurer le club quant à leur capacité de financement et l'évidence de leurs fonds n'a malheureusement été apporté. Dans ces circonstances, afin de préserver l'avenir et son statut professionnel, le club n'a d'autre choix désormais que d'envisager l'éventualité d'une procédure de redressement judiciaire », a prévenu le club dirigé par Frédéric Longuépée, qui laisse tout de même un petit délai supplémentaire aux potentiels repreneurs.
Le 22 juin dernier délai
« (...) Compte tenu des délais incompressibles inhérents à une procédure de redressement judiciaire et afin de permettre au nouveau repreneur de présenter ses comptes prévisionnels à la DNCG avant la reprise effective du championnat 2021-2022, la déclaration de cessation des paiements devra être déposée au greffe du Tribunal de Commerce le mardi 22 juin au plus tard, a fixé Bordeaux. Le club espère sincèrement que les candidats sauront utiliser cet ultime délai pour finaliser une offre et apporter les garanties financières nécessaires pour éviter la mise en oeuvre d'une telle procédure. » D’après le communiqué, cette décision n’entraînerait pas une relégation en Ligue 2. Ce dont le groupe des Ultramarines doute fortement.