Un temps intéressé par le rachat de Toulouse, Olivier Létang se penche désormais sur les Girondins. Un projet jugé crédible à Bordeaux.
Pour éviter de se mettre en position de faiblesse, King Street ne peut annoncer que les Girondins sont à vendre. Mais ce n’est un secret pour personne, l’actionnaire majoritaire de Bordeaux serait ravi de trouver un repreneur. Et pour cause, le fonds d’investissement se retrouve en grande difficulté et s’apprête à présenter un déficit de 42 millions d'euros à la DNCG.
C’est dans ces conditions que le maire de Bordeaux Nicolas Florian, pas convaincu par le courrier des Américains pour le rassurer, a demandé à rencontrer Brian Higgins, le co-fondateur de King Street, pour connaître les vraies intentions de la direction. Car pendant ce temps-là, des candidats sont prêts à prendre le relais. Très présent dans les médias, l’entrepreneur Bruno Fiévet ne cesse de vendre son projet basé sur des investisseurs locaux. Mais ni King Street, ni la mairie ne semblent croire à son idée. De son côté, Nicolas Florian a été sollicité par deux possibles repreneurs jugés crédibles, à commencer par Olivier Létang.
Létang a de la concurrence
« Bordeaux, c’est un club formidable dans une magnifique région, a confié un proche de l’ancien président rennais à 20 Minutes. Il y a un gros potentiel mais vous savez, il est approché par beaucoup de clubs ou d’investisseurs. Une chose est sûre, il choisira ses actionnaires car il ne veut plus se retrouver dans la même situation qu’à Rennes. » Sur le point de rencontrer le maire, Létang est déjà en concurrence avec un candidat dont l’identité reste secrète, mais dont la candidature a été transmise par un ex-dirigeant du club aquitain. Si ces deux investisseurs ne négocient pas encore avec King Street, leur prise de contact avec la mairie démontre une certaine motivation…