Invaincu jusqu’à la huitième journée de championnat, Bordeaux n’a jamais digéré la claque infligée par le Paris Saint-Germain (6-2) le 30 septembre.
Depuis ce cauchemar au Parc des Princes, les Girondins ont perdu neuf de leurs onze derniers matchs pour atterrir à la 15e place de Ligue 1. Autant dire que l’entraîneur Jocelyn Gourvennec ne s’attendait pas du tout à ce scénario, pas plus que le journaliste Denis Balbir, qui s’est penché sur le vrai problème des Marine et Blanc cette saison.
« C’est une vraie déception. Sur la fin d’année, Bordeaux était en pleine dégringolade. Je trouve la situation de Jocelyn Gourvennec difficile à vivre. Je l’ai souvent dit, il fait partie pour moi des meilleurs entraîneurs français et je suis attristé de voir qu’il ne parvient plus à tirer la quintessence de son effectif, a commenté le chroniqueur de But. Bordeaux dispose dans toutes les lignes d’un vrai potentiel mais il y a un vrai problème dans ce club qui est difficile à identifier. Est-ce que c’est le problème latent du trop grand confort bordelais, souvent stigmatisé par les anciens joueurs ? »
La Malcom-dépendance
« Aujourd’hui, on voit une équipe qui doute, qui est fragile, qui souffre… Je pense que la trêve ne peut que leur être bénéfique pour remettre la tête à l’endroit, a poursuivi notre confrère, avant de cibler le meilleur Bordelais. (...) Le symbole de tout ça, c’est Malcom. Il y a une vraie dépendance au Brésilien et, quand il est moins bien, l’équipe va moins bien. Pour moi, les autres joueurs doivent se responsabiliser et ne plus attendre l’exploit de Malcom. Il ne doit plus être l’arbre qui cache la forêt. Pour s’en sortir, Bordeaux a besoin d’un collectif et pas seulement d’un Malcom au top niveau. » D’autant que le Brésilien n’est pas sûr à 100% de rester à Bordeaux cet hiver.