Après son audition passée ce jeudi matin, Bordeaux n’a pas totalement rassuré la DNCG. Mais le gendarme financier a accordé un sursis au propriétaire Gérard Lopez, toujours en contact avec un fonds d’investissement américain pour un prêt sur le long terme.
Contrairement à l’AC Ajaccio, qui a été rétrogradé en National, Bordeaux a provisoirement évité le pire. Le club aquitain a présenté ses arguments à la DNCG ce jeudi matin. Résultat, le gendarme financier a prononcé un « sursis à statuer » pour le pensionnaire de Ligue 2. Le président et propriétaire Gérard Lopez obtient donc quelques jours supplémentaires pour améliorer la situation économique du FCGB, lui qui discute actuellement avec un fonds d’investissement américain. Ce nouvel acteur, dont l’identité n’a pas encore filtré, serait prêt à verser 70 à 100 millions d’euros sur les six prochaines saisons, principalement dans le cadre d’un prêt.
Communiqué du Club 🔵⚪️
— FC Girondins de Bordeaux (@girondins) June 27, 2024
Le FC Girondins de Bordeaux poursuit le travail à la suite de la décision de la DNCG
La Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) ayant prononcé un sursis à statuer dans l’attente d’éléments complémentaires, ce délai supplémentaire permettra au… pic.twitter.com/3LKuO7ZGwt
L’opération n’étant pas encore finalisée, Bordeaux pouvait craindre une rétrogradation administrative en attendant un appel de la décision. Mais Gérard Lopez a apparemment trouvé les mots pour convaincre la DNCG de le laisser conclure le prêt. Il faut dire que l’homme d’affaires a pu compter sur l’aide d’un conciliateur du tribunal de commerce qui, selon le quotidien régional Sud Ouest, a certifié à la DNCG que les négociations avec le fonds d’investissement américain étaient bien avancées.
Le dernier délai fixé à Gérard Lopez
Quoi qu’il en soit, cette opération en bonne voie devra permettre de combler le déficit estimé entre 30 et 40 millions d’euros. Rappelons que Gérard Lopez avait lui-même injecté 40 millions d’euros pour éviter le pire aux Girondins l’année dernière. Cette fois, l’Hispano-Luxembourgeois ne semble plus disposé à remettre la main à la poche. Il lui faudra désormais terminer l’opération au plus vite, au plus tard le 9 juillet, soit le dernier délai fixé par le gendarme financier jusqu’ici clément avec l’ancien patron du LOSC.