Cette trêve internationale a dû être longue à Bordeaux. Humiliés par le Paris Saint-Germain (6-2) le 30 septembre dernier, les Girondins ont eu beaucoup de temps pour y repenser.
Au lieu de passer à autre chose, Jocelyn Gourvennec a visionné les actions parisiennes quitte à nuire à sa santé. « C'est toujours difficile les deux-trois jours qui suivent mais une fois qu'on a revu le groupe, qu'on a fait la séance vidéo, on regarde devant. J'ai eu mal au crâne trois jours », a confié l’entraîneur des Marine et Blanc, qui refuse de balayer le bon début de saison de son équipe, longtemps invaincue avant cette gifle au Parc des Princes.
« Oui et non. Quand on perd au Parc, il y a une forme de logique. Ce qui est embêtant, c'est d'avoir pris beaucoup de buts, a expliqué le technicien. Contre le PSG, vous pouvez choisir n'importe quelle tactique, si vous n'êtes pas proches les uns des autres, c'est difficile. Voilà, c'était un match particulier où on ne s'est pas très bien adapté mais si on perd tous les 14 matchs, je ne serai pas mécontent. » Désormais, les Girondins se focalisent sur la venue de Nantes, un adversaire solide qui pourrait encore provoquer des maux de tête chez Gourvennec...