Mandatée pour la vente des Girondins de Bordeaux, la banque Rothschild a notamment validé le projet mené par Didier Quillot. Le dirigeant est pourtant très critiqué par les supporters des Marine et Blanc. D’où les craintes de Daniel Riolo.
Après plusieurs années de conflit avec le président Frédéric Longuépée, qui devrait partir après le changement de propriétaire, les Ultramarines pourraient bientôt s’opposer à un nouveau dirigeant. Cette fois, le principal groupe de supporters de Bordeaux s’attaque à Didier Quillot. Et pour cause, l’ancien directeur de la Ligue de Football Professionnel, à l’origine du fiasco avec le diffuseur Mediapro, porte un projet toujours en course pour le rachat des Girondins.
De quoi inquiéter l’association qui a même publié un communiqué en rappelant que Didier Quillot avait soutenu l’ancien actionnaire GACP et malmené les ultras de France. Du coup, Daniel Riolo se demande pourquoi le candidat persiste. « Je veux bien que Didier Quillot s’obstine et aille au bout, mais dans quelle aventure il se lance… (...) Bordeaux a un public qui a disparu aujourd’hui, et les seules forces vives sont les ultras. Le dialogue n’existe pas aujourd’hui, a souligné le journaliste de RMC. Si j’étais supporter, j’essayerai de regarder un petit peu… »
« Il arrive dans un bourbier »
« Mais je n’ai pas de leçon à donner, je n’ai pas à me positionner. Le problème c’est est-ce que les ultras représentent tous les supporters de Bordeaux ? Aujourd’hui, on a l’impression que les supporters de Bordeaux n’existent plus vraiment. Il n’y a que les ultras, Florian Brunet (le responsable des Ultramarines) a acquis une notoriété et pèse énormément, mène dans les discussions. C’est leur choix, leur club, voilà. Je pense que Didier Quillot veut aller au bout, mais il arrive dans un bourbier », a prévenu Daniel Riolo, qui conseille au dirigeant de bien réfléchir avant de se lancer.