Toujours branché sur courant alternatif, Bordeaux se retrouve à l’approche de la mi-saison en plein ventre mou de la Ligue 1, et ce n’est pas pour satisfaire Stéphane Martin.
Le dirigeant aquitain, qui a beaucoup œuvré cet été pour renforcer l’équipe, refuse totalement l’idée d’un changement d’entraineur, mais aussi celle de tout remettre en cause. Pour le patron du club au scapulaire, s’il y a peut-être eu trop de mouvements pendant le mercato, cela ne veut pas dire que ce dernier a été mal géré. Et sa réponse fuse quand on le questionne sur les nombreux départs (Ounas, Carrasso, Touré, Crivelli, Ménez, Rolan, Pallois, Guilbert, etc…) dont certains ont été difficilement digérés.
« Dès que les résultats ne sont pas bons, le premier réflexe, c'est de dire que tout est nul. On a fait beaucoup de mouvements. Il y a eu de très bonnes arrivées, d'autres pour qui c'est plus long. Quant aux départs, je n'ai pas l'impression d'avoir laissé partir dix Messi… Alors, oui, il y a des déceptions, mais regardez Cafu. Tout le monde doutait de lui il y a deux mois et il vient de sortir deux très bons matches. Otavio aussi est une vraie satisfaction. Le seul reproche qu'on peut nous faire, et je le prends pour moi, c'est qu'il y a eu trop de mouvements. Mais au niveau de l'état d'esprit, on ne s'est pas trompés », a souligné dans L'Equipe le président des Girondins, persuadé que la machine va repartir très rapidement. Et peut-être dès ce vendredi contre Strasbourg, sous peine de voir les places européennes, véritable objectif du club, commencer à s’éloigner dangereusement.