Entre la recherche d’un entraîneur et le changement de propriétaire, le début de saison n’a pas été de tout repos pour les Girondins.
La trêve internationale terminée, Bordeaux peut enfin se concentrer sur le terrain. D’autant que la situation en championnat est déjà urgente. Après trois défaites en quatre journées, les Marine et Blanc sont relégables. Il faut dire que les hommes d’Eric Bedouet ont laissé beaucoup d’énergie en route pour atteindre la phase de groupes de l’Europa League. Aucun regret pour l’entraîneur bordelais, qui refuse de mettre la C3 de côté pour rattraper le mauvais départ en Ligue 1.
« On a fait une bonne fin de saison pour se qualifier en Coupe d'Europe, donc on va la jouer la Coupe d'Europe, pas de problème sur ça. On n'a pas fait tout ça pour ne pas la jouer, donc on va tout faire au maximum, aucun doute là-dessus, a certifié le technicien. On ne peut pas se permettre de faire tant d'efforts pour rien et moi ma motivation c'était de passer les six matchs préliminaires, même si on a laissé des points en championnat. Mais il faut tout jouer à fond, ne rien laisser, et surtout pas la Coupe d'Europe, que les joueurs se sont battus pour avoir et ont méritée. »
Bedouet accepte la contrainte
« Par contre, on jouera avec nos moyens et on ne gagnera peut-être pas tout, et puis c'est vrai que l'enchaînement jeudi-dimanche est compliqué. Il l'est toujours, pour toutes les équipes, tout le temps, a admis Bedouet. (...) C'est comme ça, tant pis, il faut faire plus d'efforts et arriver à enchaîner. Je l'ai dit aux joueurs, ce sera dur, mais il va falloir le faire, gérer, même si on sera moins bien le dimanche comme à Rennes (2-0) la dernière fois. Notre chance, c'est que nous n'avons pas des déplacements trop lointains, donc ça va encore. » En Coupe d'Europe, Bordeaux ira défier le Zénith Saint-Pétersbourg, le FC Copenhague et le Slavia Prague.