Interrogé sur le bon début de saison des Girondins de Bordeaux, Jocelyn Gourvennec s'est emporté sur la « Malcom-dépendance » qui fait débat ces derniers temps.
Depuis sa triste élimination de l'Europa League à Videoton, le club au scapulaire a fait un véritable sans-faute. Toujours invaincu en Ligue 1, comme le Paris Saint-Germain, Bordeaux est actuellement sur le podium du championnat de France après deux victoires de suite contre Toulouse (1-0) et Guingamp (3-1). Mais les Girondins ne seraient pas aussi hauts et aussi forts sans Malcom, leur attaquant fétiche. Auteur de trois buts et de quatre passes décisives en sept journées, le Brésilien brille de mille feux au sein du collectif aquitain, qui a aussi du talent autour, que ce soit en défense et au milieu du terrain, comme l'affirme Jocelyn Gourvennec.
« Le fait d’avoir des réserves sur Bordeaux, pourquoi pas, ça fait partie de notre métier, on vit avec et il n’y a pas de souci. Ce qui me dérange, c’est plus le fait de dire que Bordeaux, c’est Malcom et qu’il n’y a rien autour. Que des joueurs soient plus importants dans des équipes, comme (Nabil) Fekir à Lyon par exemple, c’est évident. Mais je pense aussi qu’il y a des joueurs autour qui font que Malcom se sent mieux. Je trouve que le club a retrouvé du dynamisme, il y a de la compétence à tous les étages. Je trouve que l’équipe a une tenue, un collectif, qui commence à ressembler à quelque chose d’intéressant même si je n’ignore pas qu’il faut qu’on soit encore meilleurs. Quand les choses évoluent dans le bon sens, il faut que, dans l’environnement, on puisse de temps en temps dire que c’est pas mal et que ça prend forme plutôt que de dire qu’à Bordeaux, c’est toujours pareil, ça pionce... », a avoué, sur les ondes de RMC, l'entraîneur de Bordeaux, qui a un peu de mal à accepter les critiques sur la Malcom-dépendance, surtout qu'un joueur comme Kamano est tout aussi précieux en attaque, avec deux buts et quatre passes au compteur en L1.