Quelques heures avant le déplacement des Girondins de Bordeaux à Toulouse pour le compte des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, Jocelyn Gourvennec s'est confié sur la situation de son club.
Après une piteuse sortie de route en Europa League, pendant la phase éliminatoire en août face à Videoton, Bordeaux avait rapidement su relever la tête en réalisant un début de championnat pratiquement parfait, avec sept matchs de suite sans défaite pour commencer. Mais depuis la claque reçue contre le PSG fin septembre (2-6), le FCGB n'arrive pas à sortir la tête de l'eau. Si le succès contre l'ASSE le 28 novembre (3-0) laissait entrevoir des jours meilleurs, Bordeaux a rechuté à Dijon (2-3) avant de sombrer complètement face à Strasbourg vendredi dernier (0-3) dans un Matmut-Atlantique frondeur. Ce qui n'a pas échappé à Jocelyn Gourvennec, qui avoue donc que tout son club est fragilisé en ce moment.
« La série n'est pas bonne, les résultats non plus, et le match de vendredi dernier, qui a été une très mauvaise soirée, et sportivement, et par rapport aux coulisses. C'est évident que le groupe est impacté. Mais je ne vais pas inventer d'histoires non plus. Il n'y a pas de dissensions au sein de l'équipe, on a un staff uni, une stratégie avec la direction. On est sur la même longueur d'ondes. Aujourd'hui, le constat qu'on peut faire, et on est tous d'accord là-dessus, c'est que la série s'étire et ce n'est pas bon. Ce n'est pas acceptable. Après, quant aux remèdes, je ne peux qu'affirmer que j'ai toujours la foi, et que je veux me battre pour mon groupe. Le groupe répond bien dans le travail, mais a du mal à basculer dans la compétition. C'est un fait et mon rôle, aujourd'hui, est de mettre toute mon énergie avec mon staff pour qu'on rebondisse à nouveau, ce qu'on a réussi il n'y a encore pas très longtemps. C'est difficile, mais quand c'est difficile, dans la vie de chacun, il faut se battre. Ou alors on jette l'éponge et ce n'est pas du tout mon intention, c'est pas du tout ce qui m'anime. J'aime mon métier, j'aime mon club, j'aime mon groupe, j'aime mon staff. Il faudra que ça bascule positivement et basculer positivement, c'est évidemment aller chercher une qualif à Toulouse », a prévenu, en conférence de presse, l'entraîneur girondin, qui espère donc que ce match bonus face au TFC mardi servira de déclic pour la suite de la saison. Bordeaux et Gourvennec en ont bien besoin pour retrouver leur sérénité...