Alors que son club de Bordeaux est dernier de la classe en Ligue 1, Gérard Lopez refuse de penser au pire, même si le président des Girondins est obligé de se préparer à toutes les éventualités.
Le FCGB traverse une période compliquée, très compliquée même. Depuis le début de l’année 2022, les résultats ne sont pas au rendez-vous. Outre la belle victoire acquise contre Strasbourg en janvier, Bordeaux n’a gagné aucun de ses derniers matchs. Suite à un regain de forme lors de l’arrivée de David Guion fin février, les Girondins sont retombés de plus belle le week-end dernier en perdant l’un des chocs pour le maintien face à Troyes sur leur pelouse… Dans une ambiance délétère, le club au scapulaire a rechuté à la dernière place de la L1. Ce qui fait craindre le pire pour ce club historique du championnat de France alors que la fin de saison approche. Mais que les supporters se rassurent, leur club ne tombera dans le monde amateur en cas de relégation en L2, vu que Gérard Lopez promet de rester en place même en cas des mauvaises nouvelles en mai prochain.
« Qu’est-ce que j’aurais à gagner à partir ? »
🔴 @gerard_lopez_ , président des @girondins, face aux lecteurs de "Sud Ouest" : "Si on va en Ligue 2, je ne partirai pas" 👇 https://t.co/8W0Y3IcEMR
— Sud Ouest Girondins (@SO_Girondins) March 10, 2022
« L’avenir du club dépend de là où on sera. En Ligue 1, ce sera de construire un club performant. L’expérience nous montre que des joueurs qui ont vécu un traumatisme de se battre pour pas descendre n’ont pas envie de le vivre une deuxième saison, surtout quand vous avez des jeunes joueurs. Si le club devait aller en Ligue 2, ce qui pour moi n’est pas acceptable et on va tout faire pour qu’il n’y aille pas, j’ai une responsabilité vis-à-vis de beaucoup de gens de devoir l’anticiper. Il ne pourrait pas financièrement tenir dans l’état actuel. Il y aurait un impact assez important sur la structure en termes de coûts et d’employés. Les employés sont au courant, j’en ai parlé avec eux. Même en L2, je ne pars pas. Mais cette question m’énerve. Pour moi, elle ne se pose pas. Qu’est-ce que j’aurais à gagner à partir ? Mais si c’est le cas, il y aura une énorme coupe dans les coûts de fonctionnement : réduction très significative du nombre de salariés, sur les joueurs à gros contrats - pas ceux qu’on a fait venir. King Street et Fortress n’ont pas envie que ça se passe comme ça. Et si ça devait se faire, on travaillerait ensemble pour remonter au plus vite », a confié, sur Sud Ouest, le président bordelais, qui espère que le FCGB va se sauver, sinon Bordeaux aura quand même droit à une petite descente aux enfers…