Déjà critiqué pour ses méthodes à Lille, Gérard Lopez l’est d’autant plus suite au rachat des Girondins de Bordeaux. L’homme d’affaires a donc tenu à donner sa version.
Dans le milieu du football français, le retour de Gérard Lopez n’a pas fait plaisir à tout le monde. Et pour cause, beaucoup n’apprécient pas les méthodes de l’Hispano-Luxembourgeois, notamment réputé pour travailler uniquement avec de l’argent emprunté. Mais ce n’est pas tout. Depuis le rachat des Girondins, le nouveau propriétaire et président de Bordeaux voit quelques dossiers refaire surface. Lui qui possède des sociétés au Luxembourg décrites comme nébuleuses. Gérard Lopez a donc tenu à s’expliquer.
« Le seul montage, ce sont des sociétés au Luxembourg. Une pour moi, et une pour le fonds Elliott, pour ce qui est de Lille. A Bordeaux, c’est une société luxembourgeoise qui m’appartient en grosse partie, a confié l’ancien président du LOSC sur RMC. Je me fais allumer parce que j’ai des boites au Luxembourg… Mais j’y suis né, j’y ai été à l’école, j’y ai ma famille, j’y habite, etc… En fait, les gens détournent les choses, et ils le savent. Ils savent très bien que je suis né au Luxembourg, que j’y vis en partie, que ma famille y vit. Mais quand on oublie cette partie-là et qu’on dit "il a monté des boites au Luxembourg", ça fait directement jaser, alors que ce n’est pas le cas. C’est là d’où je viens. »
Le cas Osimhen
Cet entretien a également permis à Gérard Lopez de revenir sur le transfert de Victor Osimhen. Depuis le départ de l’ancien Lillois pour Naples en juillet 2020, il se murmure que des sommes d’argent auraient été détournées en faveur de personnes méconnues. « Pas un seul intermédiaire n'a été payé. Le prix de vente, c'était 71,3 millions d'euros, plus 10 millions de bonus liés à des qualifications en coupe d'Europe. Il y avait un intéressement de 8 ou 9 millions pour le club belge d'où il était sorti (Charleroi). C'est tout. Et un club ne paie jamais 71,3 millions d'euros d'un coup. C'est quatre échéances. Une partie a déjà été rapatriée », s’est défendu le dirigeant attendu au tournant.