D’accord avec King Street pour devenir le prochain propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez devra également convaincre la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG). Mais pour le moment, le dirigeant n’a visiblement pas les tous les fonds nécessaires puisqu’il tente de repousser son audition.
Gérard Lopez ne peut pas encore crier victoire. Pour le moment, l’homme d’affaires a bien trouvé un accord avec le propriétaire King Street pour le rachat des Girondins, évitant ainsi le redressement judiciaire et la relégation administrative en Ligue 2. Mais pour finaliser sa démarcher, l’Hispano-Luxembourgeois devra présenter toutes les garanties nécessaires à la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG).
Gérard Lopez cherche encore 10 M€
Et compte tenu de ses échecs passés, Gérard Lopez est attendu au tournant, lui qui a participé vendredi à une réunion téléphonique avec le gendarme financier du foot français, des représentants de ses investisseurs, la banque Rothschild et le président Frédéric Longuépée. Selon le journal L’Equipe, la DNCG en a profité pour demander au repreneur les documents nécessaires. Et pour déterminer la date de sa prochaine audition durant laquelle Gérard Lopez devra apporter des fonds et présenter son plan de financement. Mais comme l’expliquait le quotidien sportif, l’ancien président du LOSC, qui a besoin de 50 millions d’euros pour rassurer la DNCG, ne disposerait pas de cette somme.
L’homme d’affaires serait uniquement capable de présenter au mieux 40 millions d’euros. Ce qui explique sans doute pourquoi le sauveur de Bordeaux tente de repousser son audition le plus tard possible, alors que la DNCG aimerait fixer la date au plus tard au début de la semaine du 5 juillet. Ainsi, en cas d’échec, Gérard Lopez aurait le temps de lancer des recours. A noter aussi que l’organe de contrôle ne peut auditionner le dirigeant que s’il est officiellement le propriétaire des Girondins, ce qui n’est pas encore le cas.