FCGB ‍: Gérard Lopez blacklisté, l'appel est lancé

FCGB : Gérard Lopez blacklisté, l'appel est lancé

Condamné par le tribunal correctionnel de Lille, Gérard Lopez a encore terni sa réputation. Le président et propriétaire de Bordeaux s’enfonce et devient indésirable aux yeux de certains observateurs.

Lorsque le nom de Gérard Lopez apparaît dans l’actualité, c’est rarement pour annoncer de bonnes nouvelles. Confirmation cette semaine puisque le président et propriétaire de Bordeaux a été condamné par le tribunal correctionnel de Lille. L’Hispano-Luxembourgeois, jugé coupable de complicité d'exercice illégal de la profession d'agent sportif sans licence valable et non-déclaration d'embauche d'un collaborateur, a écopé d’une peine de 10 mois de prison avec sursis et d’une amende à 45 000 euros. Pendant ce temps-là, son club au Portugal, à savoir Boavista, fonce tout droit vers la faillite.

C’en est trop pour le journaliste Bruno Salomon, remonté contre le patron de Bordeaux, qui après la rétrogradation en National 2, a provoqué une vague de licenciements chez les Marine et Blanc. « Quelle tristesse. Je n'en peux plus, a réagi le chroniqueur de la chaîne L’Equipe. Je connais des gens qui travaillaient aux Girondins et qui ont perdu leur boulot. Quand tu vois Boavista, une écurie de Formule 1 Lotus à la rue, 350 millions d'euros de dettes à Lille qui a failli passer à la trappe à cause de lui... On est face à l'un des plus grands bonimenteurs du monde du foot et, en France, on se dit que c'est encore bien de l'avoir à la tête d'un club. »

Boavista y va tout droit

« Ça fait longtemps qu'on ne devrait plus voir cet homme dans le monde du foot français et même européen, s’est plaint le journaliste. Je ne vais pas juger cette condamnation parce que je ne connais pas le fond. Mais ce que je vois, c'est que là où il passe, c'est une catastrophe économique et sociale. C'est terrible. J'ai une pensée pour les gens à Bordeaux et pour ceux de Boavista, parce qu'on sait comment ça va se terminer là-bas. Ce sera encore un club sur sa carte. Soixante-dix personnes qui ont perdu leur travail à Bordeaux. » Le tout sachant que Gérard Lopez était déjà à l'origine de la faillite du Royal Excel Mouscron en Belgique.