Pendant que les Ultramarines réclament le départ du président délégué Frédéric Longuépée, les deux fonds d’investissements à la tête des Girondins se dirigent vers un conflit. L’un d’entre eux pourrait même être écarté.
Ni exceptionnel, ni décevant, le début de saison de Bordeaux donne des motifs d’espoir à l’entraîneur Paulo Sousa. Même si le classement de Ligue 1 ne signifie pas grand-chose compte tenu des faibles écarts, l’équipe du Portugais occupe une honorable sixième place avant la 14e journée. Il n’y a donc rien d’inquiétant en ce qui concerne le terrain. En revanche, la situation est beaucoup plus agitée en tribunes et au sein de la direction.
Chez les supporters, les Ultramarines manifestent leur colère depuis plusieurs rencontres. Leur objectif est clair : obtenir le départ du président Frédéric Longuépée, à qui l’on reproche de ne pas respecter les fans et de ne pas s’occuper de l’aspect sportif. Une situation qui perturbe les Marine et Blanc, confrontés à un deuxième conflit en interne. D’après le journal L’Equipe, les relations seraient devenues difficiles entre King Street et General American Capital Partners, les deux fonds d’investissement à la tête du FCGB.
GACP écarté ?
En effet, le premier, qui possède 86 % des parts du club, s’agacerait des nouvelles pertes financières prévues cette saison. Quant au deuxième, gestionnaire du club, le refus de King Street d’investir au mercato ou dans des installations passe mal. C’est pourquoi King Street n’écarterait pas la possibilité d’écarter et de racheter les parts de GACP, représenté par Joe DaGrosa. Autant dire qu’il s’agirait d’un coup dur pour les Girondins…