Accrochés par l’Olympique de Marseille (1-1) dimanche, les Girondins de Bordeaux ont enchaîné un sixième match sans victoire en championnat.
Même si cette dernière prestation n’avait rien à voir avec les précédentes, les supporters ont de quoi s’inquiéter. Et pas seulement pour cette mauvaise période. Après avoir épargné le club aquitain pendant quelques mois, Christophe Dugarry est revenu à la charge, lui qui ne comprend pas comment les dirigeants peuvent laisser le FCGB tomber dans l’anonymat. Alors qu’ils pourraient très bien accepter une aide financière extérieure.
« Un dirigeant de club doit avoir une vision, un projet, qui va amener le club vers quelque chose. Et ça, à Bordeaux ou dans d'autres clubs historiques de Ligue 1, je ne le vois plus, a dénoncé le consultant de RMC. Je trouve que c'est surtout de la gestion à la petite semaine, sans se projeter ; alors qu'à mon avis c'est capital, surtout si on veut amener du public et des sponsors derrière le club. Ça veut dire que quand tu es Bordeaux ou Saint-Étienne et que tu as la possibilité d'ouvrir le capital pour attirer des fonds étrangers et améliorer l'effectif, tu le fais. »
Après la colère, l'ironie...
« Bordeaux a dû recevoir une bonne dizaine de propositions, mais n'a jamais voulu ouvrir le capital pour donner un peu plus d'ambition au club, a regretté l’ancien Bordelais. Tu ne vois pas que tu végètes, que quelque chose ne fonctionne plus ? La ville et les supporters, tu n'en as rien à faire ? Alors très bien, on continue, on ne fait rien ! Tout va bien, très bien ! On a le temps, ne disons rien, laissons les dirigeants décider puisqu’ils ont mis les sous. Ne soyons pas exigeants ! » L’ex-président Jean-Louis Triaud n’est plus là, mais son successeur Stéphane Martin subit le même traitement de la part de Dugarry.