Suite au coup de frein de Bordeaux Métropole dans le processus de rachat des Girondins par GACP, Joseph DaGrosa a tenu à rassurer tout le monde.
Jeudi, Alain Juppé a décidé de reporter le vote des élus de Bordeaux Métropole pour la vente des Girondins. Initialement prévue vendredi, cette consultation aura finalement lieu le 11 octobre prochain, après une nouvelle audience entre la mairie et Joseph DaGrosa. Évoquant des « incertitudes », Juppé demandera des comptes au patron de GACP, car le vote métropolitain est indispensable dans la cession du FCGB, sachant que le nouvel actionnaire doit donner des garanties par rapport au Matmut Atlantique. Malgré cette inquiétude du peuple bordelais, DaGrosa reste droit dans ses bottes en répondant aux différentes craintes.
« Je suis optimiste. Il n’y a pas de risque matériel. Les gens ont des inquiétudes dont ils veulent nous faire part et nous allons y répondre. Je respecte la décision du maire Alain Juppé de reporter la décision. Je suis sûr qu’il veut obtenir toutes les informations nécessaires pour faire le bon choix. Nous voulons que tout le monde soit à l’aise avec notre arrivée. Je rencontrerai les membres de Bordeaux Métropole le 11 octobre. Je suis heureux de répondre à leurs questions. On ne fixe pas de deadline. Leurs craintes sont liées à des incompréhensions. Je souhaite clarifier les choses, parce qu’il y a beaucoup de malentendus et de mauvaises conceptions sur cette transaction. Certains extraits de la décision de la DNCG ont été rendus disponibles sans explications. Par exemple, il était sous-entendu qu’on allait sortir de l’argent du club. Au contraire, on investit. Les élus n’ont eu accès qu’à des extraits de notre business plan. Il faut le regarder dans son ensemble. Il n’y a pas de question sur le fait qu’on ait assez d’argent ! Ce n’est pas le problème du tout. On a un partenaire très fort, King Street, qui gère un capital de plus de 20 milliards de dollars. Fortress investment gère plus de 10 milliards. Donc il n’y a pas de question à propos des capitaux disponibles. Oui, il y aura des dettes. Comme tous les clubs de Ligue 1 ou presque. La question n’est pas la dette mais de savoir si elle est raisonnable. Dans notre cas, il n’y a pas de doute sur le fait qu’elle le soit. Elle sera significativement inférieure à la dette actuelle du club », a lancé, dans Le Parisien, l'homme d’affaires américain, qui ambitionne d'investir 80 millions d’euros sur le mercato lors des trois prochaines saisons pour concurrencer le PSG en Ligue 1. Mais que s'il arrive à ses fins en rachetant le FCGB, ce qui n'est pas encore gagné...