Dans le viseur des Ultramarines, le principal groupe de supporters des Girondins, Frédéric Longuépée a vu les fans interrompre le match contre le Nîmes Olympique mardi. Pas de quoi effrayer le président délégué.
C’est définitivement la crise à Bordeaux. Non pas sur le plan sportif puisque les Girondins ont confirmé leur bonne forme en surclassant Nîmes (6-0). Mais la rencontre a été interrompue pendant 26 minutes à cause de l’intrusion de supporters au bord du terrain. Une initiative des Ultramarines, en guerre contre le président délégué Frédéric Longuépée, lequel avait interdit l’entrée d’une banderole contre lui-même. Finalement, ce dernier a accepté la bâche pour permettre la reprise de la partie, avant de condamner cet incident après le match.
« En dépit de la performance sportive, on a assisté à une situation désolante pour le club, a regretté le dirigeant en zone mixte. C’est inacceptable, ce n’est pas du tout l’image que l’on souhaite donner du football à Bordeaux ou partout en France. C’est d’autant plus désolant après les appels au dialogue répétés que nous avons proposés aux ultras. » L’occasion pour lui d’assurer aux supporters qu’il ne quitterait pas son poste, et de démentir la rumeur selon laquelle l’actionnaire majoritaire voudrait déjà vendre le club.
Longuépée accepte le bras de fer
« Comme vous le savez, King Street est l’actionnaire majoritaire du club, il est engagé aux Girondins de Bordeaux pour longtemps. Je voudrais confirmer à tout le monde que je ne démissionnerai pas, je n’en ai jamais eu l’intention. Le Football Club des Girondins de Bordeaux est un club passionnant avec une ambition, des valeurs que je défendrai longtemps », a lâché Longuépée, comme pour défier les Ultramarines qui n’en resteront pas là…