Depuis les arrivées de Neymar et Kylian Mbappé au Paris Saint-Germain cet été, Jean-Michel Aulas ne cesse de critiquer les dépenses du club francilien.
Mais pour le moment, force est de constater que le président de l’Olympique Lyonnais n’a pas d’allié parmi ses homologues de Ligue 1. De son côté, Bordeaux n'a aucun problème avec le PSG. C’est plutôt la situation fiscale de l’AS Monaco qui agace en Gironde. Avec le même discours depuis plusieurs années, le patron de l’actionnaire majoritaire M6, Nicolas de Tavernost, a souligné l’injustice dont profiterait le champion de France.
« On ne peut pas avoir un discours à géométrie variable. Quand les Qataris sont arrivés dans le football, on savait bien ce qu’il allait se passer. On savait qu’il y aurait des investissements massifs de faits. Ils ne sont pas là pour jouer le bas de classement, a réagi le dirigeant sur RMC. Moi personnellement, j’ai plus de problèmes avec Monaco sur les lois sociales et fiscales, ce qui nous met dans une inégalité de traitement plus importante. Je ne sais pas si vous vous rappelez, j’ai perdu un entraîneur, Ricardo, qui gagnait en net ce qu’on pouvait lui proposer en brut. »
« Ça ne sert à de critiquer le PSG »
« Je pense qu’on a été bien seuls à traiter ce problème, souvenez-vous de l’accord avec la LFP sur les 50 millions (annulé par le Conseil d’État, ndlr) et sur la proposition de la Ligue 1 à 18 clubs, a rappelé NDT. Donc ça ne sert pas à grand-chose de critiquer le PSG aujourd’hui. Je ne suis pas là pour juger et dire si les règles sont respectées, il y a des instances pour ça. » Décidément, les riches de L1 n’ont pas trop la cote en ce moment.