Le coup de théâtre provoqué par l'annonce du refus de Thierry Henry de venir entraîner Bordeaux suscite bien des commentaires et désormais des doutes sur la motivation des candidats américains au rachat du club. Pour Daniel Riolo, il est évident que ces derniers semblent vouloir y aller très très doucement dans les investissements, et le cas Thierry Henry le confirme.
« On ne sait pas trop où va l'équipe, on ne sait pas où va le club, on ne sait pas qui sont les décideurs en ce moment. Est-ce encore M6 ? Est-ce que les Américains ont déjà un pouvoir de décision, pas encore sur le terrain mais en tout cas pour le prochain entraîneur ? Il faut bien expliquer que si les décideurs étaient uniquement M6, Thierry Henry serait sur le banc. Le problème, c'est que maintenait il y a les Américains. Et eux ne sont pas trop pour Henry (...) Thierry Henry, il sent que le peut-être futur propriétaire n'est pas très chaud pour l'avoir, donc il s'est forcément un peu refroidi (...) Est-ce que Thierry Henry a des exigences auxquelles les Américains ne peuvent pas répondre ? Je ne sais pas, pour l'instant. Mais le fait que ces Américains ne veuillent pas d'un mec exigeant, puissant médiatiquement, ça montre qu'ils ne viennent pas avec la volonté d'envoyer valser les billets. Ils ne veulent pas mettre d'oseille. Donc leur projet, basé sur la mode du trading de joueurs et donc sur le financier avant le sportif, il ne va pas avoir un entraîneur star », a confié, sur RMC, un Daniel Riolo très dubitatif devant les événements de l'été chez les Girondins de Bordeaux. Difficile de lui donner tort.