Avec un point seulement obtenu sur les quatre derniers matchs de Ligue 1, Bordeaux n’avance plus. Huitième au classement, l’équipe de Jocelyn Gourvennec doit vite renouer avec la victoire si elle ne veut pas s’éviter une crise de grande envergure. Pas vraiment inspiré contre l’AS Monaco samedi sur le but de Thomas Lemar, le gardien Benoît Costil est conscient de la mauvaise passe traversée par les Girondins. Néanmoins, il refuse de dramatiser et d’évoquer une « crise », mot évoqué par l’ensemble des observateurs depuis ce week-end.
« La crise ? Je ne sais pas. Vous avez pu voir que les supporters ont manifesté leur mécontentement tout en nous encourageant à la fin. Il y avait encore du monde au stade, les supporters étaient derrière nous. Vous savez, c’est bien parfois de ne pas tout dramatiser. Travaillons, gardons notre philosophie et un jour ça va nous sourire. Les crises, ce sont de grands mots, de grandes phrases… Parfois, on aime semer la zizanie en disant qu’il y a une crise mais en interne, je ne vois pas où est la crise. En interne, il y a de la déception, de la frustration et une volonté de mieux faire sur ces trois, quatre derniers matches » a-t-il lancé sur les ondes de Gold FM. Pour ne plus entendre parler de crise, il faudra gagner à Rennes vendredi. Et c’est loin d’être gagné, l’équipe de Christian Gourcuff ayant bien relevé la tête ces derniers jours.