Cet été, Benoît Costil a remplacé Cédric Carrasso dans les buts des Girondins de Bordeaux. Le quatrième gardien dans la hiérarchie de Didier Deschamps en Equipe de France réalise globalement un bon début de saison. Sur les réseaux sociaux du club, il est revenu sur les conditions de sa signature en Aquitaine. Pas du tout langue de bois, il ne cache pas que l’ambiance du Matmut Atlantique lui faisait peur, dans le sens où le stade des Girondins a souvent sonné creux la saison dernière. Finalement, « ça va » estime l’international français avec humour.
« Ce qui m'a surpris en venant à Bordeaux ? J'avais quand même une bonne vision du club, car Bordeaux c'est un club qu'on connait, même si on n'y joue pas. Par contre, je dirais que j'avais un avis négatif sur une chose au départ et qu'il est maintenant beaucoup plus positif : le stade. Quand j'étais venu y jouer, avec Rennes, je trouvais qu'il ne vivait pas, qu'il n'y avait pas grand-monde, que ça faisait vide, creux ; et plus ça va, à force d'y jouer, puis je me dis que ça va. Il y a quand même du bruit, du monde, même si le stade est grand et que, forcément, il est dur à remplir... En tout cas, il y a du bruit » a expliqué un Benoît Costil qui s’attendait peut-être à des affluences plus faibles cette saison. Lors du dernier match des Girondins à domicile (contre Nantes), les supporters bordelais étaient plus de 30.000 à garnir le Matmut Atlantique. Plus qu’honorable…