Benoît Costil a dérapé lors de la défaite de son équipe contre Saint-Etienne, appelant ses coéquipiers à blesser le jeune Yvan Neyou.
Alors qu'ils restaient sur deux défaites consécutives en Ligue 1, les Girondins ont une nouvelle fois sombré contre l'ASSE (4-1). Cerise sur le gâteau, ce sont deux anciens de la maison qui ont fait très mal à Bordeaux : Wahbi Khazri, auteur d'un triplé et Zaydou Youssouf qui a clôturé le score. Avec cette nouvelle défaite, les Girondins sont dans le dur, comme l'a reconnu leur entraîneur Jean-Louis Gasset. Quinzièmes de Ligue 1 avec 36 points, les Marines et Blancs sont loin d'être sauvés, d'autant plus que leur calendrier s'annonce compliqué avec encore de gros matchs contre Monaco ou Rennes. Une situation qui tend énormément les joueurs, et notamment Benoît Costil, le capitaine. Et lorsque le match se déroule à huis clos, les excès de rage des joueurs sont captés avec grande facilité... « Hey les gars ! Mettez-lui une boîte au 19 ! Découpez-le ! Il casse les co... » a réclamé le portier des Girondins, agacé par les célébrations du jeune Yvan Neyou.
Costil entendu
Les paroles du capitaine girondin auraient pu passé inaperçues. Seulement voilà, quelques minutes après cette réclamation, le jeune joueur camerounais était violemment taclé dans la surface. Face à l'énervement de Neyou, Costil en a remis une couche. « Qu’est-ce que tu racontes ? Moi j’ai pas parlé, j’étais à côté, tu parles à qui toi ? Commence pas à faire le mariole ! Tu parles de trop depuis tout à l’heure ! Je suis désolé pour toi si tu as mal. La vérité, j’ai rien vu, j’étais là-bas » a répondu l'ancien rennais. Si les deux hommes semblaient très énervés dans le feu de l'action, la situation s'est finalement calmée. Si cet évènement n'a rien de dramatique, il reflète néanmoins la fébrilité et la tension qui anime les joueurs des Girondins de Bordeaux depuis plusieurs semaines. Les hommes de Jean-Louis Gasset devront réagir dès la prochaine journée face à l'AS Monaco, sous peine de vivre une fin de saison angoissante placée sous le signe de la lutte pour le maintien.