Actuellement propriété de King Street, le club des Girondins de Bordeaux est dans le rouge financièrement, et pourrait être vendu dans les mois à venir.
C’est ce que Bruno Fievet appelle de ses vœux. Grand amoureux du club au scapulaire, l’homme d’affaires ne s’en cache pas, il souhaite racheter les Girondins de Bordeaux. Dans une interview accordée à France Football, l’homme âgé de 51 ans a indiqué qu’il avait officiellement démarché Daniel Ehrmann, l’un des représentants de King Street, l’actuel propriétaire des Girondins de Bordeaux. Pour l’heure, il n’a toujours pas reçu de réponse malgré les 56 ME de dettes du club et un déficit hors mutations de plus de 55 ME à l'issue de la saison 2018-19. Mais Bruno Fievet espère convaincre son auditoire grâce à un plan ambitieux pour les Girondins.
« Notre financement provient de trois sources bien distinctes. D'abord, d'industriels bordelais amoureux du club à hauteur de 20 à 30 M€. Chacun d'entre eux apporterait 2 à 3 M€. Notre deuxième mode de financement, le plus important, est issu du portefeuille financier que nous gérons. Cela correspondait, avant la crise sanitaire liée au COVID-19, à des promesses d'engagement d'un montant total de 60 M€. Enfin, le dernier volet de notre montage financier relève de prêts bancaires à un taux d'intérêt de 2 % de deux lignes de crédit pour lesquelles j'ai obtenu un accord de principe. Chacune d'entre elles correspond à 50 M€. Mais, soyons clairs, elles ne seraient utilisées que pour structurer le club ou recruter un joueur pour renforcer l'équipe » a indiqué Bruno Fievet, lequel redoute une relégation administrative des Girondins. « Pour les Girondins, pour leur survie, pour les salariés, pour les supporters... Mais, vous savez, si un autre projet voit le jour et qu'il est viable, je serai son premier fan ». Reste maintenant à voir si King Street reverra sa position dans les prochains mois en considérant davantage le projet porté par Bruno Fievet…