Pour avoir obtenu un penalty contre Lyon (3-1, 23e journée) grâce à une simulation, Malcom avait écopé d’un match de suspension ferme plus un avec sursis.
Agacée, la direction de Bordeaux s’est empressée de contester la décision de la commission de discipline de la LFP, rappelant que le Lyonnais Mariano Diaz, lui, n’avait pas été suspendu pour son plongeon à Toulouse (1-2, 19e journée). Mais au lieu d’annuler ou réduire la sanction, la commission d’appel de la FFF l’a plutôt alourdie ! Désormais, l’ailier brésilien est suspendu pour deux matchs fermes. Le club dirigé par Stéphane Martin va donc « demander une conciliation au CNOSF pour ne pas en rester là. »
« Il s’agit d’un cas rare et surprenant. Si il est pris sur le fait, c’est carton jaune pour simulation et là, il prend deux matchs, s’est étonné le président. C’est comme si un gendarme vous arrêtait sur le bord de la route, vous expliquait que son radar était cassé et vous retirait six points au lieu de deux... On demande poliment au gendarme de nous expliquer et là, il nous retire six points de plus. Revenons à la vie normale... »
Un jaune = deux matchs
« L’aggravation de sanction est assez atypique. On multiplie sa sanction par six, a calculé le dirigeant. Ivan Santini ne prend qu’un match de suspension (après Bordeaux-Caen à la suite de son altercation avec Paul Baysse) alors qu’il doit en prendre deux pour brutalité si il est expulsé. Je compte sur le CNOSF pour revenir à plus raison. On espère que sa réponse sera rapide. » Non suspensif, cet appel permettra une discussion avec la Ligue. En attendant, Malcom sera suspendu pour la venue de Nice dimanche (15h).