Dans les prochaines heures, la vente des Girondins de Bordeaux à GACP doit être officialisée.
Et du côté des supporters aquitains, on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre avec les nouveaux investisseurs. Attentif à ce qui se passe en Ligue 1, Jean-Michel Aulas a expliqué dans les colonnes de Sud-Ouest ce qu’il pensait du fonds d’investissement américain. Et s’il n’est pas fan de ce genre de structure dont l’unique but est la rentabilité à court terme, le président de l’Olympique Lyonnais est curieux de voir si Joseph DaGrosa parviendra à mener son projet à bien.
« Le foot est une activité particulière et je n’ai pas de certitudes qu’elle puisse vraiment se partager avec les objectifs de fonds d’investissement qui, en général, peuvent être résumés dans le souhait de valoriser en quatre ou cinq ans un investissement et donc ne pas s’inscrire dans la stabilité. Je suis très intéressé de voir comment ils vont s’y prendre. GACP n’est pas un très grand fond. C’est un défaut et une qualité : il n’y a pas la dimension économique que souhaitait peut-être l’environnement proche de Bordeaux. Mais à l’inverse, les individus prennent le dessus sur la taille : quand on n’est pas un grand fond, l’importance de réussir est encore plus forte et la réactivité est plus grande » a confié le président rhodanien, très partagé entre crainte pour l’avenir des Girondins… et curiosité de voir comment cela va se passer.