FCGB ‍: Andy Carroll réclame un privilège à la LeBron James

FCGB : Andy Carroll réclame un privilège à la LeBron James

Ancienne star de Premier League, Andy Carroll a accepté le défi proposé par Bordeaux malgré la contrainte financière. Un sacrifice très apprécié chez les supporters, et qui incitera peut-être le club aquitain à réaliser son rêve.

Contrairement à d’autres, lorsqu’Andy Carroll parle d’un choix basé sur le projet sportif, c’est bel et bien la vérité. L’attaquant anglais n’a vraiment pas signé à Bordeaux pour des raisons financières. Chez les Girondins, l’ancien joueur de Liverpool se situe très loin des plus gros contrats signés dans sa carrière. On parlait récemment de revenus mensuels estimés à 3 500 euros.

« 3 500 euros par mois ? (Surpris) Ah non, c'est beaucoup moins, a corrigé Andy Carroll dans un entretien accordé à L’Equipe, qui révèle plutôt un salaire mensuel en dessous de 2 500 euros. Je ne vous dirai pas le chiffre exact, mais pour vous donner une idée, depuis que je vis ici, je loue une jolie petite maison et mon salaire est inférieur à mon loyer. Si j'ai rejoint Bordeaux, ce n'est évidemment pas pour l'argent. J'ai d'ailleurs eu des propositions pour jouer en Arabie Saoudite, mais ça ne m'intéressait pas. »

Quitte à perdre de l’argent, Andy Carroll a privilégié le défi de ramener les Marine et Blanc au plus haut niveau. D’autant que l’avant-centre, auteur de deux doublés en autant de matchs, souligne le plaisir pris sur les pelouses difficiles de National 2. Un état d’esprit rare et félicité sur la toile. « Je ne vais pas trop sur les réseaux, mais j'ai ressenti cet engouement. Et j'en suis fier », a savouré le nouveau chouchou des supporters bordelais.

Andy Carroll attend son fils

On peut penser que les dirigeants apprécient également sa mentalité. Et qu’ils se montreront sensibles à la demande de l’Anglais, déterminé à imiter le basketteur LeBron James qui évolue aux Lakers aux côtés de son fils Bronny. « J'adorerais continuer à jouer chaque samedi au moins jusqu'à 40 ans, quel que soit le niveau. L'objectif, c'est de faire une LeBron James, c'est-à-dire de jouer dans la même équipe que mon fils aîné, Lucas, qui a 14 ans. Ce serait merveilleux de vivre ça, à Bordeaux ou ailleurs », a imaginé l’attaquant de 35 ans.