Initialement interdits de déplacement à Nantes dimanche (15h), les supporters des Girondins de Bordeaux ont obtenu gain de cause auprès des autorités.
En contrepartie, les Ultramarines Bordeaux 1987 ont accepté deux conditions : seuls 250 fans pourront se rendre à la Beaujoire, sachant que le déplacement sera encadré par la police. Du coup, l’un des responsables du groupe, Florian Brunet, s’attend à des coups tordus de la part des forces de l’ordre.
« C’est cependant loin d‘être une victoire, je le redis, ou alors une victoire au goût très, très amer, car nous ne serons pas nombreux, et on sait qu’on sera sacrément encadrés, avec sans doute un accueil très sympa de la part de toutes les forces de l’ordre qui nous attendront sur place, à Nantes. (...) Dimanche, on imagine qu’il y a de fortes chances d’incidents provoqués par la police », a prévenu le membre de l’association dans l’émission Girondins Analyse.
« On s’attend à être traités comme des animaux »
« Oui, on peut aller à Nantes, comme on le voulait, mais on s’attend à trouver un "comité d’accueil" de dingue, à être traités comme des animaux, à être fouillés sans ménagement, à ne même pas pouvoir aller pisser, a-t-il lâché. Et derrière, si ça dégénère un minimum, et ils n’attendent que ça, on nous donnera des leçons de morale. Alors qu’à la base, ce sont bien eux qui refusent le dialogue et répriment à tout-va. » Etant donné le contexte, en plus des incidents à Lyon, les supporters bordelais n’ont pas intérêt à déraper.