Etre traité de touriste et de débile, il faut l'accepter à Bordeaux

Ça chauffe à Bordeaux, où les mauvais résultats ont réveillé le groupe girondin, non pas sur le terrain, mais devant les micros. Après l’énorme coup de colère de Francis Gillot suite au non-match de son équipe à Montpellier (voir article), c’est son ailier Fahid Ben Khalfallah qui a allumé tout le monde ou presque, estimant que certains de ses coéquipiers ne jouaient pas vraiment le jeu, pour être poli (voir article). Véritable cadre de l’équipe, Marc Planus a décidé de ne pas tomber dans le panneau des règlements de compte par presse interposée, et a tenu à calmer le jeu, comprenant bien que les performances récentes de sa formation ne pouvaient pas permettre d’échapper aux critiques.

« Bien sûr, tu te sens vexé. Lorsque tu as ton entraîneur qui te traite de touriste, automatiquement, c’est dur à accepter. Maintenant, si on nous met devant la vidéo, je pense qu’on est difficilement défendable. Mais voilà, la critique fait avancer, il faut l’accepter aussi quand elle est justifiée », a souligné le défenseur central bordelais sur RMC. Autant dire que les joueurs au scapulaire seront particulièrement attendus par Francis Gillot pour le match de ce dimanche face à Toulouse.