Le président de la FFF, qui avait été le premier à donner le nom de Laurent Blanc comme successeur éventuel de Raymond Domenech, est monté au créneau pour défendre l’entraineur bordelais au moment où il fait de moins en moins l’unanimité.
Depuis plusieurs mois désormais, le nom de Laurent Blanc revient à chaque fois qu’il est question du futur sélectionneur de l’équipe de France. La faute à Jean-Pierre Escalettes, qui a lâché le morceau en plein milieu de la saison, plaçant l’entraineur bordelais au cœur d’une liste des successeurs de Raymond Domenech. En renvoyant la balle vers les intéressés, le président de la FFF avait réussi à détourner la conversation, mais les dommages collatéraux ont été énormes pour les champions de France et leur entraineur.
A l’heure où la gestion de fin de saison de Laurent Blanc laisse transparaitre un effectif trop juste et épuisé mentalement et physiquement, le patron du football français a tenu à tempérer ce débat qui ne prendra de toute façon fin qu’avec l’annonce du futur sélectionneur. « Laurent Blanc est sous contrat jusqu'en 2011. Il reste quatre rencontres de Ligue 1, il faut le laisser travailler en paix. Après, il décidera. Personne ne peut choisir à sa place », a rappelé dans Sud-Ouest Escalettes, qui sait que le délai est toutefois court entre le début du mondial début juin, et la fin du championnat le 15 mai.