Avec huit joueurs recrutés à l’étranger sur douze depuis l’arrivée des investisseurs qataris, le PSG nouvelle version cherche clairement à s’imposer dans le championnat de France avec des renforts d’ailleurs. Motta, Maxwell, Alex, Pastore, Menez, Lugano, Sissoko et Sirigu sont ainsi arrivés des principaux championnats européens (Italie, Angleterre, Espagne…), tandis que seuls Gameiro, Douchez, Matuidi et Bisevac ont été recrutés depuis la Ligue 1. Une tendance que certains présidents de Ligue 1 aimeraient bien voir s’inverser, surtout avec l’annonce effectuée par les dirigeants parisiens des dépenses à venir dans les prochaines années. Pour Jean-Louis Triaud, comme l’avait déjà glissé Jean-Michel Aulas en fin de saison dernière, il serait surtout intéressant financièrement d’avoir quelques retombées de cette nouvelle manne financière.
« La position des Qataris au sein du PSG est effectivement un avantage incroyable à l’équipe. Si j’ai bien lu les chiffres, 500 ME pendant cinq ans avec une moyenne de 100 ME par an, il y a de quoi bâtir au PSG une équipe performante et ce n’est pas dit qu’ils ne mettent pas sur la table 200 ME et 0 euro l’année suivante… C’est un investissement global, tant mieux pour Paris, mais j’espère aussi qu’une partie de ces 500 ME bénéficierons aux autres clubs français à travers des achats Franco-français parce que jusqu’à maintenant ce n’a pas été trop le cas où l’on parle essentiellement de joueurs étrangers », a expliqué sur RMC le président de Bordeaux, qui sait que les clubs capables de transférer des joueurs sans regarder à la dépense se font de plus en plus rares en Ligue 1.
