Titulaire une fois en équipe de France, Benoît Costil espérait s'installer durablement dans le groupe de Didier Deschamps, derrière l'éternel numéro 1 Hugo Lloris. Et son départ de Rennes pour Bordeaux lors du dernier mercato devait y contribuer. Mais voilà, Steve Mandanda a fait un retour gagnant à l'OM et Alphonse Areola est numéro 1 incontestable au PSG depuis le début de la saison. Résultat, Benoît Costil n'était pas en équipe de France la semaine passée pour la qualification au Mondial 2018.
Mais, évoquant ce thème dans L'Equipe, le gardien de but des Girondins de Bordeaux a été d'une classe absolue, même s'il reste évidemment ambitieux. « Je sais qu'il a fallu des circonstances pour que j'honore ma première sélection face à la Côte d'Ivoire, je sais aussi pourquoi j'ai parfois été appelé. Malgré tout, c'était mérité, on ne prend jamais personne pour faire plaisir, même le troisième gardien. Si aujourd'hui je n'y suis pas, c'est que je ne fais pas partie des trois meilleurs. Si je pense bouleverser la hiérarchie ? Rien n'est impossible mais ça va être très compliqué. Je vais même aller plus loin : Alphonse joue et je suis ravi pour lui. Pareil pour Steve qui est débarrassé de ses pépins physiques. Comment voulez-vous que je leur souhaite du mal ? Pour rien au monde, je ne leur souhaiterais un souci pour pouvoir, moi, avoir une chance de faire la Coupe du monde », explique Benoît Costil, qui ne veut retrouver sa place en équipe de France que grâce à ses prestations dans les buts bordelais et pas sur une blessure d'un de ses collègues.