Arrivé en 2006 à Bordeaux en provenance du célèbre centre Salif Keita, au Mali, Cheick Diabaté n’a pas eu un parcours facile. L’attaquant a d’abord été prêté à Ajaccio, puis la saison passée à Nancy où il n’a que peu joué, après être arrivé blessé en Lorraine. Revenu à Bordeaux, il a peu à peu trouvé sa place, et avoue sur le site des Girondins se réjouir de ce retour au sein d’un club où l’attaquant malien espère servir d’exemple pour les jeunes du centre de Formation.
« Je suis très content. J’ai été blessé très longtemps. Je suis parti un an à Nancy où je n’ai pas joué à cause de ma blessure. Lorsque je suis revenu à Bordeaux, je n’ai pas pu non plus faire la préparation avec le reste de l’équipe. Cela n’a pas été facile de revenir. Mais je n’ai pas baissé les bras. J’ai d’ailleurs un message à faire passer auprès des jeunes du centre de formation. Ils doivent comprendre que dans la vie, il y a des moments difficiles. C’est dans ces moments-là qu’il faut se battre le plus et se dire que nous pouvons y arriver. Ma plus grande victoire de l’année a été de montrer au staff, à l’entraîneur, à mes coéquipiers et aux supporters, que j’étais capable de jouer dans cette équipe bordelaise. Pas mal de gens ont douté de mon retour. Ils me disaient que ce serait difficile. Mais j’ai réussi, et je suis satisfait », explique Cheick Diabaté, qui samedi contre Sochaux pourrait croiser la route de son coéquipier malien, Modibo Maïga.
