Jean-Louis Triaud est monté au créneau depuis la défaite de Bordeaux samedi à Toulouse. Maniant le froid et le chaud, le président girondin a parfois des propos musclés à l’encontre de ses joueurs dont il a du mal à cerner la réelle volonté de s’en sortir. Au point de susciter en lui de l’énervement et des poussées d’adrénaline.
« On manque de sang-froid et peut-être aussi d’intelligence tactique. C’est vite la panique. A ce stade, on ne peut rien faire. C’est aux joueurs de se prendre en charge, de réagir collectivement. Cela fait dix-neuf mois qu’on cherche des excuses externes. Peut-être faudrait-il que les joueurs se remettent un peu en cause ? Qu’il y ait plus de professionnalisme. J’écoute les entraîneurs. Notre staff est riche en qualité et en effectif. Il a fait une analyse. Il adoptera le comportement par rapport au groupe qui lui semble le plus adapté. La batte de base-ball, je ne suis pas sûr que ce soit la bonne méthode, mais ça fait envie », explique le président des Girondins de Bordeaux, qui va devoir refréner ses ardeurs avant la venue de Lille, mardi à Chaban-Delmas.