Michaël Ciani n’a pas connu le parcours habituel des joueurs pros français, puisque le défenseur de Bordeaux n’est jamais passé par les centres de formation et doit sa carrière à ses propres choix de carrière, qui lui ont valu quelques durs moments. L’ancien lorientais sait donc d’où il vient et reconnaît que cela l’aide dans son approche du business qu’est devenu le foot.
« Aujourd'hui, cela fait sept ou huit ans que je suis à un niveau où, il ne faut pas se mentir, circule beaucoup d'argent. Mais je sais d'où je sors, même la moitié de ce que je gagne me conviendrait très bien, explique, dans Sud-Ouest, Michaël Ciani, qui n’oublie pas sa famille au moment de gérer ses revenus. Ils savent que je suis à l'aise, on n'en parle pas. Mais la prime pour avoir passé un tour en Ligue des Champions, la saison dernière, c'est à eux que j'ai pensés en premier… Ils m'ont toujours soutenu. Ils sont contents de me voir à la télé et c'est une grande fierté de leur montrer que j'ai réussi même si je pense que je m'en serais sorti sans le football.»