Le goleador argentin des Girondins de Bordeaux est revenu sur les rumeurs de départ infondées le concernant.
Auteur de son 12e but cette saison (dont, performance rare, aucun doublé) dimanche dernier face au PSG (4-0), Fernando Cavenaghi poursuit son petit bonhomme de chemin vers le titre de meilleur artificier de France, jadis décroché par ses compatriotes Carlos Bianchi et Delio Onnis. « Je vais tout faire pour cela. J’ai terminé cinquième la saison passée avec quinze buts en seulement vingt-trois matchs. Et ce n’est pas facile car le foot français est très fermé, la majorité des matchs se terminent à 1-0 ou 1-1, a expliqué l’ancien joueur de River Plate dans un entretien au quotidien Olé, avant de revenir sur les rumeurs de transfert, notamment une approche de Tottenham. Mon agent est Nestor Sivori et il n’a parlé à personne. Un de ses associés a parlé à France Football et disait que je voulais partir. Mais la vérité, c’est que je n’ai jamais rien dit. Et aucun club ne m’a réclamé à ce que je sache. Quand nous sommes allés voir le président Jean-Louis Triaud avec Sivori, il m’a dit que je valais 40 millions d’euros et qu’il n’y avait pas de discussion possible. C’est un prix pour ne pas que je m’en aille. Il veut que je reste et cela me rend fier. »
L’Argentin, qui attend un signe de Diego Maradona ( « Je n’ai pas eu de contact. Je rêve toujours de la sélection, mais il y a un entraîneur qui fait des choix »), est également revenu sur sa frustration de ne pas avoir été plus souvent titularisé par son entraîneur cette saison, notamment en Ligue des champions : « Il n’y a pas de problèmes avec Laurent Blanc, je suis d’ailleurs le seul joueur de l’effectif bordelais à avoir disputé tous les matchs de Ligue 1 cette saison. Cela m’a ennuyé de ne pas beaucoup jouer la Ligue des champions après avoir aidé el club à s’y qualifier, mais on a parlé avec l’entraîneur. Il voulait jouer avec une seule pointe et il a préféré Marouane Chamakh, qui est plus grand que moi et très bon de la tête. Si cela se trouve, à sa place, je n’aurais pas touché un ballon. »
