Prêté à Majorque quelques heures après avoir paraphé une prolongation de contrat, Fernando Cavenaghi a voulu soigner sa sortie, puisque le club espagnol devra régler une éventuelle option d’achat de 3,5 millions et quelques bonus liés aux résultats. Pour l’attaquant, arrivé il y a trois saisons à Bordeaux, il était logique de renvoyer l’ascenseur à un club où il a beaucoup grandi.
« Je ne veux pas faire de comparaison avec Marouane Chamakh. Mais je ne voulais pas partir de Bordeaux, sans que le club puisse prendre de l’argent. Ce club a beaucoup fait pour moi et moi pour lui (...) C’est pour ça que j’ai accepté de prolonger un an. Cela permet, à moi et aux Girondins, de réussir notre séparation. J’ai tout gagné avec Bordeaux. C’était le moment de partir, explique dans les colonnes de l’Equipe Fernando Cavenaghi, avant de nier un éventuel problème lié à l’arrivée de Jean Tigana au poste d’entraîneur. J’ai été titulaire lors des deux premières journées. Je l’ai dit au président : Tigana est un bon entraîneur. J’aimais sa manière de travailler (...) J’aurais aimé y rester. Mais c’est la vie d’un footballeur de partir. Une carrière, ça dure quoi ? Dix, douze, treize ans ? »
